L’incontinence chez les personnes âgées

L’incontinence se produit relativement souvent chez les personnes âgées. L’âge de 60 ans passé, le risque de cette affection augmente considérablement : 8% de tous les hommes et 15% de toutes les femmes de cette catégorie d’âge y sont confrontés.
La chance que vous consultiez votre médecin traitant pour ce problème est toutefois réduite : seulement la moitié des personnes âgées fait la démarche de voir un spécialiste. Lorsque les troubles se présentent à un âge avancé, plusieurs causes sont souvent à la base. Dans ce cas, on parle de ce qu’on appelle une ‘multimorbidité’

L’incontinence chez les personnes âgées est souvent le résultat de plusieurs affections ou maladies, mais peut aussi se produire lors de leur traitement.

Les facteurs pouvant causer l’incontinence chez les personnes âgées

Des causes physiques, cognitives et consomptives peuvent être à la base de l’incontinence chez les personnes âgées. Pour les causes physiques, on peut penser à une affection des organes importants comme la vessie, les intestins ou la loge pelvienne. Les affections du système nerveux peuvent aussi être la cause de l’incontinence. Il y a en outre un certain nombre de maladies de vieillesse qui s’accompagnent parfois d’incontinence, comme le diabète sucré, la Parkinson, le délire et un AVC. Pendant le vieillissement, vos capacités cognitives diminuent, et vous pouvez négliger les signaux d’urgence sans le vouloir. La consommation de caféine ou de certains médicaments par exemple peuvent produire le même effet.

Finalement, les problèmes psychiques à un âge avancé peuvent également produire des problèmes d’incontinence. La perte urinaire peut s’aggraver par exemple lorsque vous perdez votre partenaire ou lorsque vous souffrez de solitude.

L’incontinence peut avoir une influence sur votre vie quotidienne et constituer ainsi une source importante de stress. Il est donc important de consulter votre médecin traitant à ce sujet.

Ce que vous pouvez faire en cas d’incontinence de vieillesse

Votre médecin traitant peut vérifier si vos troubles peuvent être réduits ou éliminés avec des petites adaptations (comme par exemple un régime spécifique). Votre médecin peut également décider de vous orienter vers un spécialiste.